SEDE VACANTE

(April 27, 1605—May 16, 1605)



Cesar de Ligny (editor),   Les ambassades et negotiations de l' Illustrissime et Reverendissime Cardinal du Perron  derniere edition (Paris: Pierre Lamy 1633), pp.  538-548:

 

Cardinal du Perron to Henri IV, King of France,

the period from the Death of Clement VIII to the beginning of the Conclave

(Rome, March 11, 1605)

Sire,

La mort du Pape suspend icy les pensements de toutes les autres affaires, excepté de celle du Conclave. Nous y entrerons Lundy prochain , Dieu aydiant. Cependant, je diray à vostre Majesté, que pour le dehors des creatures du Cardinal Aldobrandin, nous faisons estat d’estre asseurez de l’exclusion du Cardinal de Come, et pensons avoir la mesme certiude de celle des Cardinaux Ascoli et Montelparo : et pour le dedans, çroyons estre asseurez de l' exclusion du Cardinal Bianchetti. Quant à l'inclusion; les trois principaux d’entre les creatures d'Aldobrandin, que l'on met aujourdhuy sur le tapis, sont Baronius, Sainct Marcel et Sainct Clement.

Du Cardinal Baronius, je n'en dirai autre chose à Vostre Majesté, sinon que Mécredy au matin, les Espagnols voyans la partie Françoise si forte pour luy, qu’ils se desioient d’y pouvoir resister, s`aviserent de luy ioüer un plaisant stratageme; qui fut, que le Cardinal de Come presenta en la Congregation des lettres du Viceroy de Sicilie addressees au College des Cardinaux, pour les prier d'interceder enuers le Pape, à ce qu' il fist raison au Roy d'Espagne et à ses Ministres, des livres du Cardinal Baronius, par lesquels il avoit attaqué sa Majesté Catholique et ses officiers, sur le fait de leurs procedures aux aflîaires Ecclesiastiques du Royaume de Sicile. et en avoir parlé durement et licentieusement ; Et accompagnees de la coppie d’ une autre lettre fort longue, qu'il disoit avoir écrite au Pape sur le mesme sujet. Mais la mine retourna tellement contre eux, que si c'eust esté lors le temps de l' élection du Pape, le Cardinal Baronius estoit Pape, tout à I’heure mesme. Car outre ce qu'il le défendit, avec une merveilleuse constance et vigueur, et monstra que ce qu ’il en avoit fait, avoit esté pour la defensè de la liberté de l'Eglise, et pour la manutention de la verité, pour laquelle il estoit prest de souscrir le martyre, voire le desiroit, comme le plus glorieux prix qu’il peust recevoir de quarante annees de labeur, qu'il avoit employees en la composition de ses livres. Outre cela, dy-je, lors qu'on vint à s’enquerir, où estoit l’original de ces lettres écrites au Pape, il ne se trouva que personne en eust ouy parler: Et le Cardinal de Come, eslant enquis qui lu y avoit donné ce paquet, il dit que ç’avoit esté un nommé Argence, l'un des Secretaires du Pape dernier mort; Argence appellé, répondit qu‘il ne sçavoit que c’estoit, et n’en avoit point ouy parler. De maniere que toute la tragedie des Espagnols se convertit en une farce qui leur couvrit le visage de honte et de confusion, chacun croyant que c' estoient lettrés forgees à Rome, pour mettre sur le front du Cardinal Baronius, ceste exception, que comrne partial et ennemy declaré du Roy d‘Espagne, il n' estoit pas propre à estre pere commun, ny par consequent à estre Pape.

Quant au Cardinal S. Marcel [Paolo Emilio Zacchia], le grand Duc me dit en passant, et depuis nous l’a fait dire icy, par le Chevalier Vinta, qu’il estoit fort Espagnol. Mais comme c'est venu à examiner la chose de pres, nous avons trouvé qu'il en parlait plus pour son interest propre que pour celuy de vostre Majesté. Car avant esté répondu audit Vinta, par Monsieur l’Ambassadeur, que pour ce qui estoit de l' interest de Vostre Majesté, vos Ministres qui estoient icy sur le lieu, en pouvoient estre aussi bien informez que le Grand Duc, qui ne voyoit les affaires de Rome, que par les yeux d’autruy; Sa replique à esté, que vos serviteurs ne devoient pas seulement regarder à ne porter point au Papat, un homme qui fust ennemy de vostre Majesté; mais aussi à n’y mettre point un homme qui fust ennemy du Grand Duc; voire mesme deuoient estre en quelque façon plus soigneux pour ce regard de l' interest du Grand Duc, que de celuy de vostte Majesté : d’autant que voftre dite Majeflé avoit un meilleur bouclier, et estoit plus loin des coups. De sorte qu’il semble que les aduertissements  que le Grand Duc nous en a donnez, viennent autant de la défiance qu'iI a dudit Cardinal S. Marcel, pour son particulier, et de la confiance et liaison, qu'il sçait estre entre ledict Cardinal Sainct Marcel, et le Cardinal Aldobrandin, avec lequel il n'a pas eu loisir d’achever de se reconcilier, que d’aucune autre chose. A quoy j'ajouste encore, que feu Monseiur le Cardinal d’Ossat fat a laissé icy un tres bon témoignage des deportements du Cardinal Sainct Marcel, en toutes les affaires qui ont concerné vostre Majesté, et nommément au fait du mariage de vostre-dite Majesté, et de la dispense de Monsieur de Bar : Et outre cela, qu’il n’est pas à croire que le Pape ayant confié et consgné particulierement audit Cardinal Sainct Marcel, entre tous autres, la recherche des moyens de faire reüssir les choses aggreables à vostrre Majesté ; et ledit Cardinal Sainct Marcel, ayant esté jusques aujourd’huy, le seul, et unique conseil du Cardinal Aldobrandin, qui en  ces dernierniers temps n'a pas trop contenté les Espagnols; les Espagnols puissent estre fort satisfaits de luy.

Quant au Cardinal Saintct Clement [Giovanni Francesco Biandrate di San Giorgio], il est sujet du Duc de Mantouë, et a esté autresfois homme de guerre, et a une teste dure et ferree, c'est à dire, propre à n’endurer pas les usurpations que les Espagnols font icy, sur la liberté du Sainct Siege et de l' ltalie. Et le Cardinal Delfin, qui l'a cogneu et frequenté familierement, devant le Cardinalat, nous a dit qu'il portoit lors fort impatiemment l’insolence des Espagnols : et qu’il luy a ouy demander plusieurs fois   s'il ne viendroit jamais un Pape, qui delivrast l’Eglise de leur tyrannie. Ce que l’on objette contre luy, c'est qu’il a un neveu, qui a conduit un regiment pour les Espagnols en Flandre, et qui tire appointement du Roy d'Espagne; Mais à cela, le Cardinal Aldobrandin nous a répondu, que quant au voyage de Flandre, il y avoit esté tres-maI traitté par les Espagnols, et en estoit revenu, sans avoir receu, ny payement, ny aucune raison des dépenses qu’il avoit faites, à lever et mener ledit Regiment: et sur cela s’estoit retiré chez luy : Et que ce que maintenant il tiroit appoinctment du Roy d’Espagne, c'estoit ledit Cardinal Aldobrandin, qui en estoit cause, par ce qu' ayant veu que le Duc de Mantouë le persecutoit à cause de la prise que le Cardinal Sainct Clement son oncle avoit euë avec luy, pour les pretentions des droits de l'Eglise, sur le fait de leurs confins: il avoit prié le Comte de Fuentes de le retirer ; et prendre en sa protection et sauveegarde. J'ay representé ces choses à vostre Majesté, pour servir de fondement à un autre discours; qui est que le Cardinal Aldobrandin ayant sçeu, ou feint de sçavoir, que les Espagnols, et autres qui nous desiroient diviser, faisoient courir le bruit, que nous ne marcherions pas d’un mesme pied avec luy en toutes ses creatures, et que nous donnerions l' exclusion à S. Marcel et à Sainct Clement, nous pria de nous assembler Monsieur le Cardinal de loyeuse et moy, au logis de monndit Sieur le Cardinal de Ioyeuse: Et nous y estant venu trouuer, nous dit qu'il avoit entendu que nous voulions donner l’exclusion la pluspart de ses sujets: Qu’il n’en avoit que cinq Papabiles, Baronius, Bianchetti, Tosco, Sainct Marcel et Sainct Clement: Que de Bellarmin, le College ne le veut point, craignant qu'il ne mettre le Papat apres luy entre les mains des Iesuites, comme il fut autresfois entre celles des Benedictines: qu' à Bianchetti, nous estions déja resolus de luy donner l'exclusion, et luy de la consentir : Que si nous luy ostions encore Sainct Clement et Sainct Marcel, il ne luy en resteroit plus que deux; desquels s'il venoit à estre exclus comme il seroit bien plus facile aux Espagnols de leur faire batterie contre eux deux seuls, que contre tous les quatre ensemble; il n' auroit plus rien en main dequoy se pouvoir ayder. En partant que nous ferions le jeu des Espagnols, ii nous demeurions en ceste resolution.

Surquoy luy ayant esté répondu par nous, que nous n’avons rien resolu de tel, et que vostre Majesté ne nous avoit commandé de faire aucune exclusion, ny à l' un, ny à l' autre: Il ne se contenta pas de cela, mais voulut tirer asseurance de nous, que nous irions indifferemment avec luy, à ceux·là, si l’occasion s’en presentoit, aussi bien qu'à Baronius, et qu’il nous engageoit sa parole et son honneur, que l’un et l' autre de ceux-là, et nommément le Cardinal de Sainct Marcel seroit François, et suiuroit, voire passeroit encore en ceste affection le Pape Clement. Nous luy répondismes, que nous en desirions consulter avec les autres Cardinaux François; et avec Monsieur l’Ambassadeur: d'autant que nous nous estions promis les uns aux autres, de ne resoudre rien, sinon d’un commun accord. La consultation faitte, Monsieur le Cardinal de Ioyeuse, et nous avec luy, fusmes d`avis de ne nous separer en aucune sorte du  Cardinal Aldobrandin, pour plusieurs raisons. La premiere, que nous n’avons point receu de commandement de vostre Majesté, de leur faire l’exclusion. La s éconde, qu‘y ayant deux partis en celle Cour: l’un des Cardinaux Espagnols, et les malcontents d'Aldobrandin, qui leur adherent, dont les chefs sonts Farnese, Sforce, Montalte, Sfondart, et Aquaviva, que l’on appelle le party Espagnol : l’autre d'Aldobrandin et des creatures de vostre Majesté que l'on appelle le party François : Nous ne nous pouvons diviser d'avec luy, sans donner un grand avantage aux autres : dautant que nostre union en fait demeurer plusieurs joints à nostre party, pour le voir fort, qui s’en retireroient, s'il s'estoit divisé. Car encore que luy à part, et nous à nos amis à part, puissions bien beaucoup pour l'exclusion: Neantmoins, ny luy separément, ny nous separément ne pouvons faire un Pape. La troisieme, que Sainct Marcel a plusieurs exceptions et difficultez, estant hay de la pluspart du College, duquel il est tenu pour superbe et dédaigneux; et que tant plus il est cher et confident au  Cardinal Aldobrandin, et tant plus les susdits malcontents, qui sont conjurez à la ruine d'Aldobrandin, s' opiniastreront à ne le vouloir point; et plusieurs des creatures mesmes du Cardinal Aldobrandin, y feront les restifs : Auquel cas il sera toujours beaucoup meilleur que l'excIusion s'en forme par d’autres que par nous, afin de conserver l’ union du Cardinal Aldobrandin, pour les autres sujets que vostre Majesté aura aggreables. La quatrième, que non seulement ce sera un moyen, pour faire moins desirer aux Espagnols, ledit Sainct Marcel que de voir que les François s’accordent avec Aldobrandin, à le vouloir: mais aussi que ce sera un expedient, pour faire que le grand Duc, qui n' encline pas fort à Baronius, pour ce qu’ il l’ estime trop grand défenseur de la Iurisdiction Ecclesiastique; et les autres qui le fuyent, à cause d’Aldobrandin, aillent à luy pour éviter Sainct Marcel. La cinquieme, pour ce qu'en tout cas, quand ainsi seroit qu' il eust à reussir, il est tousjours meilleur pour les affaires et la reputation de vostre Majesté, qu'elle ayt eu part en cette élection, qu' autrement, et que l’on croye que le Pape se soit fait avec elle, et par elle, que sans elle, ou malgré elle. La sixiéme, qu’en ce faisant, nous avons achevé d’asseurer, tant l'exclusion de Come, que celle de Bianchetti, qui estoit le plus dangereux et le plus proche du Papat de tous. Car les Espagnols fussent courus à luy, à cause qu'il est Espagnol declaré et forcené : Et Montalte qui l' ayme, et avec luy le Grand Duc, et par consequent le Cardinal dal Monte, s'y fuissnt joints : De maniere que l Cardinal Aldobrandin s’y laschant, comme à une de ses creatures, la chose estoit faitte. Et outre cela, avons obtenu que le Cardinal Aldobrandin, estant constraint de sortir de ses creatures, ira à Florence, et apres Florence, à Camerin, qui est un Cardinal si ferme et si affectionné pour la France, que dés devant que vostre Majesté fust Catholique, il luy fut reproché en plein Consistoire, qu’il estoit Navarriste. Nous ne laisserons pas neantmoins, de faire la guerre à l’œil : non que nous n'estimions bien qu'il ayt bonne intention en general, pour ce qui est du service de vostre Majesté. y estant encore de jour en jour convié par les affronts publics, que les Espagnols et leurs adherents, s'efforcent de luy f`aire: comme de nouveau, par l' article que le Cardinal Aquaviva a proposé aujourd'huy, d’obliger les Papes futurs, de ne donner jamais plus le Camerlingat à leurs neveus : Toutesfois, les interests qu’il a de mettre le Papat és mains de Sainct Marcel, nous font craindre qu’il ne procede pas sincerement, à l`endroit du Cardinal Baronius. Car outre ce que la chose qu'on dit qui le greve Ie plus, est: la revision des contes de l' administration du Papat, depuis tant d’annees, et nommément des deniers destinez pour la Hongrie, laquelle ayant esté maniee conjoinctement avec luy, par Sainct Marcel, qui estoit tout son conseil, il ne peut rien craindre de ce costé-là.  Outre cela, dy-je, ny luy, ny le Chevalier Clement, ne peuvent attendre, de la conscience du Cardinal Baronius, les avantages qu’ils peuvent attendre, de celle de Sainct Marcel. Et pourtant on juge qu'il n'y a chose qu’il ne face, afin de l’élever à ceste dignite. L`Ambassadeur d’Espagne et les Espagnols qui sont icy, diflîcilemcnt aux termes où sont les affaires, l'y favoriseront. Mais ce qui se pourroit craindre, s’il falloit entrer en quelque défiance, seroit que comme nous serions entrez au Conclave [March 14], il ne vint un courrier d’Espagne, qui apportast comrnandement expres aux Espagnols, d’aller à Sainct Marcel. Ce qui ne pourroit avoir esté pratiqué, sans nouveaux
engagemens, et nouvelles promesses et capitulations, lesquelles la briéveté du temps auroit à peine donné loisir de traitter. Nous aurons l'œil ouuert, pour y veiller, et ne nous confier qu’en nous défiant.

Quant aux affaires du Roy d’Angleterre, dont il a pleu à vostre Majesté me parler par sa derniere lettre; la façon dont j ’y ay procedé, a esté approuvée, et la voye que les Espagnols ont tenuë a esté blasmee: Et croy que vostre Majesté mesme s’en pourra prevaloir envers ledit Roy d'Anglererre, et luy faire voir comme en défauorisant icy ses affaires, ils monstrent que les reliques de leurs ambitions et pretentions sur son Estat, ne sont pas encore esteintes. Car qui les peut empescher de desirer, ce que par conscience ils sont obllgez de desirer, sinon, l’esperance de continuer à fomenter la haine des Catholiques du pays, contre luy, par la dlversité de la Religion, et se servir en temps et lieu de ce pretexte, comme d’un instrument de rebellion, pour les exciter à entreprendre sur son estat : Mais il est temps de cesser d'importuner vostre Majesté. Ce qui me reste, est de supplier  Dieu

S I R E ; qu'il la vueille conserver longuement et heureusement en toute sorte de prosperité.

D. V. M. Le tres-humble et tres obeyssant sujet et serviteur,

I. Cardinal du Perron.

 

De Rome ce 11. Mars 1605


The only way that du Perron's assertion, that he had no instructions from Henri IV for any exclusions, could be true is if neither Cardinal de Joyeuse nor Ambassador de Béthune had yet showed him the Instructions from the King, sent in October, 1604, and opened by Joyeuse and Bethune the day after Pope Clement's death.  Why they had not done so, and when they intended to inform du Perron of the royal Instructions, is unknown.  It may be that they did not trust him with the royal 'secret' until after the Conclave had begun, and after it became clear who the real candidates were.   It is obvious that, given his own inclinations, du Perron would have been an easy prey for Cardinal Aldobrandini.   His argument to King Henri that the Grand Duke of Tuscany did not incline strongly to Baronius, seems to have been formed without the knowledge that Baronius was Henri's first choice for Pope, and that the Cardinal of Florence was his second.  Very obviously, du Perron had not participated when the French King and his advisors drew up their list of desirable and undesirable candidates in October, 1604.

Cardinal Bianchetti was certainly one of those whom King Henri did not want:

La premiere sera de ceux que j’entends rejecter; à sçavoir : les cardinaux de Cosme, Ascoli, Montalparo, Bianchetto et Spinelli.  Ceux au contraire que je desire favoriser et promouvoir sont les cardinaux de Florence [Medici], de Veronne, Sauli, Cossenze, Camerino, Baronio et Séraphin. Et quant aux derniers, auxquels je ne veulx estre contraire ny m'opposer ouvertement, estans proposez et en voie d' estre esleus, ce sont les cardinaulx Simonelli, Pinelli, Tarugi, Borghese, Mantica, Arrigone, San Clemente, Viscomte, Tosco, San-Marcello et Gynnasio. 

One can only agree with the judgment of Msgr. Baccio Giovannini, Tuscan ambassador in France, expressed in a letter to the Grand Duke of Tuscany (June 2, 1605):  "E. Duperron scrive le più frivole e le più inette cose, come appunto fanno i ragazzi che vanno alla scuola; e il Re mostra le sue lettere come oracoli!" [A. Desjardins, Négociations diplomatiques de la France avec la Toscane  Tome V (Paris 1875) 553].


link to documents on  papal  election-May, 1605


 



© 05/30/2014


June 14, 2014 10:48 AM

John Paul Adams, CSUN
john.p.adams@csun.edu

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